Existe-t-il des groupes de soutien pour le deuil périnatal
Il existe des groupes de soutien pour le deuil périnatal, c’est-à-dire pour les parents qui ont perdu un enfant avant ou après la naissance. Ces groupes sont destinés à aider les parents à surmonter leur tristesse et à se sentir moins seuls.
Ils peuvent également être utiles aux proches des parents endeuillés.
Les groupes de soutien pour le deuil périnatal permettent aux parents d’échanger entre eux et de partager leurs expériences.
Ils peuvent également être utiles aux personnes qui travaillent avec des parents endeuillés.
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Existe-t-il des groupes de soutien pour le deuil périnatal ?
Lorsque vous perdez un bébé, le deuil périnatal est l’expérience la plus traumatisante et douloureuse que vous puissiez connaître. Ce deuil peut durer des mois ou des années, en fonction du nombre d’enfants perdus, de leur âge gestationnel et du moment de leur naissance.
Votre famille et votre entourage sont les mieux placés pour savoir ce dont vous avez besoin.
Les groupes de soutien sont souvent une ressource vitale pour les mères qui ont récemment perdu un enfant à la suite d’une fausse couche précoce ou d’un accouchement prématuré, ou pour celles ayant eu une grossesse extra-utérine tardive.
Lorsqu’un bébé meurt in utero ou après sa naissance, il est important que vous puissiez parler avec quelqu’un qui comprend ce que vous ressentez.
La plupart des groupes offrent également un soutien non seulement aux parents endeuillés, mais également au conjoint survivant et aux frères et soeurs.
Il existe des groupes spécialisés pour les parents endeuillés par une fausse couche précoce (« Early miscarriage Healing Group »), par le décès avant terme (Bonding Motherhood After Neonatal Loss), par la mortinaissance (Noonate Mothers), lorsque l’accouchement intervient avant 37 semaines (Baby Loss Before Birth) et enfin par les complications liées à l’accouchement prématurée (Twin or Multiple Pregnancy Complications).
Si oui, où peut-on les trouver ?
De nombreuses ressources sont disponibles pour les parents endeuillés.
Il est important de trouver des personnes avec qui échanger sur son vécu, mais il existe aussi des groupes de soutien et des associations qui peuvent accompagner les parents dans leur processus de deuil.
Le soutien des proches est un aspect très important du processus de deuil.
Il est possible d’en parler à une amie ou à un parent éloigné, mais il faut aussi savoir que l’on peut trouver du soutien au sein d’organismes spécialisés.
Il existe plusieurs centres qui offrent aux parents endeuillés la possibilité de participer à des groupes d’entraide et/ou à différents ateliers touchant divers sujets, tels que la fin de vie, la gestion du stress, le travail post-deuil ou encore l’utilisation des services sociaux et médicaux. Certaines associations proposent aux parents endeuillés des cours pour apprendre à gérer le stress lié au décès et comment utiliser efficacement les services sociaux et médicaux afin d’obtenir l’aide dont ils ont besoin durant cette période difficile.
Qui sont les membres de ces groupes ?
L’organisme de deuil périnatal du Québec (ODPQ) est un organisme sans but lucratif qui a pour mission d’informer, soutenir, représenter et orienter les femmes et leurs familles ayant vécu une grossesse ou une naissance difficile.
Il regroupe des parents qui ont subi la perte d’un enfant à la suite d’une fausse couche, d’une interruption volontaire de grossesse, d’un décès à l’accouchement ou encore à la suite du diagnostic prénatal d’une malformation congénitale.
L’organisme a été fondé en 1992 par des parents dont l’enfant est décédé avant sa naissance. Depuis ce temps, il compte plus de 3 000 membres provenant de tous les coins du Québec.
Les membres peuvent être actives ou passives et peuvent soutenir leur groupe local au besoin. Un groupe local se compose souvent : D’un bureau coordonnateur (BC), c’est-à-dire le lieu où se tiennent les rencontres régulières; De quelques groupes locaux; D’un groupe mère-enfant; De membres actifs.
Le BC reçoit des renseignements généraux sur l’existence des groupes locaux, organise tous les aspects administratifs reliés aux activités de son organisme local et fournit un appui aux groupes locaux quant aux sujets touchants l’organisation de leurs activités. Par contre, il n’a pas comme rôle principal celui de soutien moral et psychologique aux groupes locaux ni celui de facilitation concernant la tenue des activités elles-mêmes.
Que font-ils ?
Le deuil périnatal touche environ 1% des naissances chaque année.
Il faut savoir que ce chiffre est en augmentation depuis les dix dernières années.
Les causes sont multiples, mais la plupart du temps, on ne peut pas déterminer avec précision les raisons qui ont engendré le deuil périnatal. Mais qu’est-ce qui se passe au juste ? C’est une perte tragique et douloureuse pour la famille et l’entourage du couple. Ce type de deuil est souvent accompagné par un grand sentiment d’injustice lié à l’absence inexpliquée de bébés. Une personne sur cinq vit un tel drame après avoir perdu son enfant (avant la naissance ou après) et nombreuses sont celles qui vivent une situation semblable durant plusieurs mois ou même des années suite à cette perte inattendue. Plusieurs études ont montré que le risque augmente significativement pour les femmes ayant connu au moins trois fausses couches consécutives avant d’atteindre 40 ans (1). Par contre, il y a une différence entre une femme qui subit quatre fausses couches consécutives avant 40 ans et une autre qui n’en a jamais connues avant 35 ans (2).
Le risque diminue ensuite progressivement chez les femmes de plus de 40 ans, passant à 1:8 000 (3). Pourquoi? Certaines études suggèrent que la réalisation d’une biopsie présente un risque élevé chez certaines femmes pour expliquer ce phénomère.(4)
Pourquoi ont-ils été créés ?
Les groupes de soutien ont été créés pour venir en aide aux parents qui vivent un deuil périnatal. Cette perte est d’autant plus difficile à surmonter que l’enfant n’est pas viable ou qu’il a une maladie grave.
Les groupes de soutien visent à réduire les sentiments de solitude et d’isolement que peut éprouver le parent survivant, mais aussi à lui donner la chance de parler des expériences qu’il vit et des changements qui se produisent dans sa vie au quotidien. Ces groupes permettent souvent aux parents survivants et aux membres de leur famille immédiate (frères, sœurs, conjoints) d’avoir accès à du soutien supplémentaire et à des services et des ressources communautaires.
Depuis combien de temps existent-ils ?
Depuis combien de temps existent-ils? Les groupes de soutien et les associations ont été créés pour la première fois aux États-Unis en 1978, lors de la naissance du mouvement des «sages-femmes». En France, ils ont été créés à partir des années 1990.
Ils étaient alors plus connus sous le nom d’associations de parents endeuillés. Depuis cette date, ils se sont multipliés et diversifiés pour répondre aux besoins spécifiques des parents endeuillés par la perte d’un nouveau-né ou un bébé mort in utero. Aujourd’hui, on rencontre aussi les termes «association de familles en deuil périnatal» ou encore «association de parents ayant perdu un nouveau-né».
Il existe aussi des groupes de soutien sur internet (Facebook) qui permettent d’être en contact avec d’autres personnes vivant une expérience similaire à la vôtre. Ces groupes peuvent être crée par des proches ou par des professionnels apportant un soutien psychologique et/ou matériel à travers leur expertise professionnelle. Certains prennent aussi l’initiative d’organiser eux-mêmes ces groupes afin d’aider les autres sans que ce soit forcément une obligation pour ceux qui ont déjà subit cette expérience douloureuse qu’est le décès du bambin tant attendu et aimer par tous….
Y a-t-il des groupes de soutien pour les parents ayant perdu un enfant à la naissance ou peu de temps après ?
Il existe de nombreux groupes de soutien pour les parents qui ont perdu un enfant à la naissance ou peu après. Certains se donnent pour mission d’aider les mamans qui viennent de vivre une telle expérience à surmonter leur chagrin, trouver du réconfort et aussi apprendre comment gérer leurs émotions. Certaines informent des services disponibles dans leur région. D’autres offrent un lieu pour rencontrer d’autres parents ayant vécu une situation semblable à la vôtre et discuter ensemble des défis et des préoccupations auxquels ils doivent faire face. Ces groupes peuvent être constitués de professionnels comme de bénévoles.
Il est important que ce soit quelqu’un qui connaît bien cette situation particulière qui anime ces rencontres puisqu’elle l’a elle-même vécue.
Vous pouvez avoir recours aux coordonnées suivantes : Association québécoise pour le suivi et l’accompagnement du jeune enfant (AQSAJE) – http://www. aqsaje. qc. ca/association/index_fr_francais/services/groupes_de_soutien/groupes_de_soutien_perinatalite__deuil____perinatalite-et-projet_familial___parents__enfants____perte___des___parents____0-1_-_2_-_5_-_6_-_8-. html Centre jeunesse de Montréal – http://www2. csjb. qc.
La mort d’un bébé est un drame pour les parents. Le deuil périnatal touche près de 2% des naissances en France. Il s’agit d’une perte ou d’un décès avant ou après la naissance, liée à une pathologie fœtale ou maternelle, à un accident, à une malformation congénitale ou encore à une interruption médicale de grossesse (IMG). Les parents peuvent se retrouver face à un vide immense et ne pas savoir comment faire pour surmonter ce choc psychologique.